Assemblée #1

1. Parties

2. Déroulé

• 9h00-9h45 : mise en place à la Quincaillerie
• 9h45-10h30 : présentation-discussion du site
• 10h30-12h30 : discussion autour de projets
• 12h30-14h00 : déjeuner convivial (Quincaillerie)
• 14h30-15h30 discussion autour de projets
• 15h15-16h45 : discussion sur les enquêtes
• 17h00-18h30 : émission de radio sur PATL

3. Échanges

3.0. Identité

3.1. Projets

La Quincaillerie

• Baptiste : je me sens “pirate de la fonction publique”. L’idée d’adosser le tiers-lieux à un service public, cela parait une fausse bonne idée (c’était l’objet de ma “dispute” avec Yoann). Pour moi, cela fonctionne, avec plusieurs financeurs. Après, l’expérience des dernières élections municipales nous ont montré que nous étions sujet de débat public. Pour faire venir les gens du quartier, nous commençons par accueillir une association de soutien scolaire (les enfants font relais dans le quartier)
• Notre enjeu avec PATL : faire recherche-action autour du statut du tiers-lieux, en passant d’une logique de service de l’agglomération à une société coopérative… avec l’idée de hacker le format SCIC (voire consacrer une nouvelle forme juridique dédiée aux tiers-lieux !).

E.CO.CIT

• Notre idée dominante pour entrer et participer à PATL : structurer la vie coopérative E.CO.CIT par une pratique du (faire) tiers-lieu(x) autour de la “transition énergétique locale”. Cela participe d’une mise en action des citoyens habitant du territoire (qui ne font pas encore collectif).
• Ce qui bouge, c’est le projet Energies en fête, porté par E.CO.CIT en collaboration avec l’école (équipe enseignante, parents d’élève, enfants et familles étendues…). L’ambition sur l’année (2021-22) : faire une fête foraine low-tech. Ce qui se rélève : pleins d’habitants sont super motivés et vont se retrouver dans un garage (mis à disposition). Pas encore de lieu physique, mais configuration Tiers-Lieux en route (humainement).

Le WIP

• Le WIP accueille une variété de publics. Le côté commercial est installé, donc beaucoup d’entreprises sont là. Nous accueillons aussi des artistes et des citoyens. Notre pratique (et mission) est de créer des passerelles, avec l’enjeu de provoquer du décloissement. PATL s’inscrit dans notre mission “d’incubateur citoyen”, i.e. permettre le développement de projets citoyens utiles, dans les valeurs du projet du WIP (transition, culture, insertion, emploi). On se rend compte que pour le moment, ce qui est mis en place n’est pas suffisant (selon moi/nous).
• Le modèle économique du WIP / de la Grande Halle a été stressé sur la période de confinement (étant avant tout un lieu polyvalent…). On retrouve peu à peu de l’oxygène économiquement, mais aussi humainement. Nous fonctionnement avec une programmation (culturelle, évenementielles). Nous mettons à dispositgion la Grande Halle (salle) pour des activités sportives et artistiques, pour des résidences d’artistes/créateurs.

L’Hermitage

• L’Hermitage s’inscrit dans un territoire rural, dans l’Oise, plutôt “réactionnaire” et “en retard” (avec une industrie agro-alimentaire installée…). Le projet (initié en 2015-2016) est à 360° en termes d’enjeux de société. L’équipe et la communauté s’inscrit au coeur de toutes les transitions (démocratiques, technologiques, écologiques, etc.)
• Notre fil rouge : consacrer un commun forestier d’usage(s). Nous posons à peine le décors. Notre premier acte (novembre 2021) : formaliser le plan de gestion (avec tous les usagers). C’est un document réglementaire.

La MYNE

• Benjamin : avec Connie, nous sommes dans une démarche de prise de soin, où il s’agit de faire en sort que les personnes se sentent moins seules dans leur design de vie. Au delà de l’usage de médicaments, il y a des facteurs qui peuvent être pris en compte pour aller mieux. Cette prise de soin manque dans l’ensemble accessibilité, c’est particulièrement complexe. L’idée d’une Régie de Santé Communautaire (RSC), c’est d’être en contact avec des personnes et des organisations qui rendent plus facile/fluide cette prise de soin. Cette régie n’est pas encore formalisée, elle est à co-construire sur le temps de PATL.
• Benjamin : ce que devrait permettre PATL, c’est concevoir et mettre à l’essai de nouvelles formes partenariales, en se basant sur une documentation libre et collective. Cela s’inscrit en prolongement de ce qu’a été l’expérience épidémyne (auto-fabrication et distribution de gel hydro-alcoolique sur le premier confinement, au printemps 2020).

PING

• L’état d’esprit général de PING : se ré-approprier les technologies, les détourner. L’association fonctionne en collégiale, avec 8 salariés. Les derniers historiques sont en train de partir (sans rester trop loin) au même moment (phase de transition-transmission)

3.2. Enquêtes

• Nicolas : l’idée est de cette séquence est de démarrer une conversation autour de cette ambition de lancer le programme PATL à travers des enquêtes. À ce titre, c’est indispensable de se donner à voir à quoi renvoie cette notion d’enquête dans nos univers respectifs. ? Ce qui nous guide, c’est l’idée d’activer PATL à son juste rythme dans chaque territoire.

• Florence : faire enquête, c’est s’inscrire dans un processus de questionnement itératif. Cela participe d’une démarche de consolidation de l’information. Cela va au delà de la seule l’observation. L’observateur est agissant et participant des situations. Il agit sur la réalité.

• Nicolas : écrire des textes, cela ne suffit pas. Il s’agit aussi de travailler les cadres de réception. L’intention est d’être soutenue (par compagnonage) dans cette pratique de l’enquête. Pour information, chez Oxamyne, sont expérimentés Sylvia (Fredriksson), Mikhael (Pommier), Lysiane (Lagadic).

• Baptiste : à la Quincaillerie, nous sommes davantage dans l’action-recherche que la recherche-action ! Notre documentation est structurée par le fait évenementiel (rencontres, débats, concerts…) Nous faisons intervenir des savoir-faire du territoire pour faire des synthèses.

• Hugo : au WIP, nous allons ré-interroger notre rôle de faiseur de passerelles. Cela va par exemple se traduire par le fait d’aller revoir des entrepreneurs de PME du coin pour leur proposer de vivre l’expérience tiers-lieux. En termes de pratique de documentation, depuis un an et demi, nous sommes dans la posture de rendre lisibles et visibles les pratiques du WIP et des tiers-lieux du voisinage via des ateliers radio.

• Audrey : à Prats-de-Mollo, ce sont les enfants qui font enquête !

• Zia : PATL s’inscrit dans un registre de la génération de savoirs (sur les pratiques partenariales). Cela conduit à recueillir des témoignages situés.

• Hugo : comment donner envie ? Comment rendre (plus) accessible ?

Parfois, nous sommes les incompris du plus grand nombre - Baptiste, 14/10/2021

• Mathilde : en arrivant chez PING, il y a tout juste 1 mois et demi, j’ai découvert une culture de la documentation que j’ignorais. Je perçois une profusion de supports (impressionante), chaque personne ayant son style. La radio est notamment utilisé pour capter la mémoire.

3.3. Émission

Conducteur

• Question : les tiers-lieux sont-ils encore des lieux de (la) critique ?
• Ambiance : une tentative de la part de l’Etat de reprendre le controle
• Constat : les tiers-lieux ont poussé là où les politiques ont déserté.
• Question #1 : en quoi la construction actuelle est source de critique(s) ?
• Question #2 : peut-on échapper à ce contrôle de l’Etat (à l’oeuvre) ?
• Question #3 : PATL peut-il permettre la réappropriation politique ?

4- Ressources

• Point d’étape de juillet 2021
• Prospectus de la rencontre