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Assemblée #2

Colombelles, Normandie

Avec la complicité de Lise, Hugo, Ophélie (du WIP), les tiers-lieux de PATL se sont réunis de nouveau en assemblée les 5 et 6 mai 2022 pour 1/ partager les expériences de la première année 2/ itérer sur le premier rapport d’activité du programme 3/ introduire la discussion sur les suites du programme (année 2).

1. Avec qui

Partenaire Participant·es
Le WIP (tiers-lieux) Lise Dary, Ophélie Deyrolle, Hugo Simon, Anna-Lou
Quincaillerie (tiers-lieux) Baptiste Ridoux
L’Hermitage (tiers-lieux) Armelle Mares de Vismes
PING (tiers-lieux) Charlotte Rautureau, Julie Gardan
E.CO.CI.T (tiers-lieux) Elodie Guevara, Audrey Bard
La MYNE (tiers-lieux) Yoann Duriaux
La MYNE (pilotage) Benjamin Chow-Petit, Ysé Boucas
Oxamyne (AMOA) Nicolas Loubet

2. Déroulé

  • 9h00-11h00 : mise en place dans la cité de chantier & visite du WIP
  • 11h00-13h00 : *rétrospective de nos activités - en lien avec PATL

Que s’est-il passé dans nos tiers-lieux depuis la rencontre à Guéret (liberté est donnée à chacun de donner à voir et faire récit de comment PATL se met en actions) ? Ces éléments soutiennent la démarche de mise en lisibilité avec le site et le rapport d’activité(s)

  • 13h00-14h00 : déjeuner vec des membres de la communauté (wipers)

  • 14h00-15h30 : rétrospective des activités en tiers-lieux (liées à PATL)

  • 15h30-16h45 : c’est quoi le collectif PATL ? comment oeuvrer ensemble ?

Nous proposons de rentrer dans le sujet par le prisme du “budget contributif” (= les moyens consacrés à la mise en oeuvre du programme au bénéfice de tous les partenaires) : quelle philosophie ? comment le co-opérer (concrêtement) ? Des éléments seront communiqués en amont (tableau financier, note de synthèse) par Oxamyne (qui intervient sur l’AMOA).

  • 16h45-17h15 : respiration + finalisation du conducteur de l’émission radio

  • 17h15-18h30 : émission de radio - rétrospective collective (réflexive)

3. Échanges

3.1. Rétrospective

Nicolas Loubet, CC-BY-SA 4.0

Le WIP

  • Nous sommes en début de prise de recul sur l’impact territorial du WIP. Nous réfléchissons en termes de “”circularité (ressources, publics, etc.). Notre hypothèse : nous pouvons créer des coopérations d’utilité sociale - de territoire - qui reposent sur l’engagement citoyen.
  • On se rend compte qu’on peut appréhender le faire tiers-lieux par le compagnonnage. Nous avons conscience d’avoir fertilisé le “terrain” pour générer et cultiver de nouvelles coopérations” La force de la permanence d’accueil c’est qu’il y a toujours quelqu’un·e pour présenter le lieu, montrer ce qu’il s’y passe et mettre en récit(s) constamment le lieu.
  • Le bâtiment de la halle est gourmand en terme d’énergies et de coût(s). “Les gens viennent faire un petite côte et on leur faire faire 3 loopings.”
  • Les bénévoles s’autonomisent peu à peu dans leurs “missions” et il n’y a plus besoin que l’équipe (salariée) se mobilise systématiquement pour que cela fonctionne correctement. En structurant un peu plus les choses, on voit que nous pouvons donner du pouvoir d’agir aux wipers.
  • Nous avons un médialab avec tous les mois de nouveaux thèmes.
  • Un gros acteur, c’est “Legallais” qui agit sur le ré-emploi de matériaux.

Ce qui nous (pré)occupe : 1/ la structuration de notre pratique (ordinaire) de compagnonnage 2/ l’évaluation d’impact 3/ l’effort de fertilisation du terrain au profit des communautés

Question : que vous évoque la démarche de recherche-action (reliée à la documentation) ? On a le ressenti de difficultés d’articulation de rythmes entre action(s) et réflexion(s)

Difficulté : nous ne pouvons pas héberger au WIP (cf. PLU).

Hermitage

  • Avant, je travaillais à la communauté de communes. J’ai suivi les étapes de la nouvelle vie de l’Hermitage (depuis 2015-2016), acheté il y a 5 ans.
  • Le site - une ancienne maison médicale pour lépreux·ses - surplombe le village d’Autrêches (localisé en Picardie-HDF). Au moment de la mise en vente, c’était un foncier couteux. Sur impulsion de Jean Karinthi (natif du coin), un collectif s’est activé à partir d’une occupation en bail précaire a animé un crowfunding, stimulant l’accueil de nouvelles activités.
  • Après un an d’activisme, une SCI a racheté le lieu (via un prêt bancaire). 40 personnes y sont actives régulièrement, avec une association qui propulse les activités d’intérêt général. Deux entreprises soutiennent la viabilité économique (une société de conseil, une société de séjour).
  • Nous allons chercher 3 M€, pour développer les activités d’accueil (notamment). Nous sommes lauréats de plusieurs dispositifs nationaux (“Fabrique de Territoire”, “Manufacture de Proximité”, etc.).
  • Là où nous en sommes : 1/ le sujet de la pérennité économique de l’association se pose (notamment eu égard à la montée en puissance de l’Hermitage par rapport aux institutions). Les “rapports de force” - e.g. avec la Comptagnie des Tiers-Lieux - peuvent être des leviers de transformation(s)et de progression. cf. le projet Ambition Transition en consortium avec la Machinerie et la Maison d’économie Solidaire du Pays de Bray 2/ L’association est la porte d’entrée des habitants autour des enjeux de transition(s) 3/ La forêt c’est un peu le spot “PATL” : elle souffre de plus en plus du réchauffement climatiques (les hêtres, sont très fragiles). Cette forêt n’est pas un “centre de profit(s)” mais elle fait partie du patrimoine et c’est un sujet de coeur pour Jean. Avec notre conseiller forestier, notre volonté d’aller vers de la co-responsabilité (avec une dizaine de typologies d’usages). Comment on fait pour que ce milieu - qui peut être sujet de conflit(s) - se vit comme commun collectif d’usage(s).

Enjeux (vifs) : 1/ levée de fonds (avec la possiblité de rassembler des financeurs liés au milieu forestier ) 2/ formation professionnelle (dans une perspective d’accompagner des parcours).

Les “points de blocage” sont précieux car ils nous permettent d’échanger et de co-construire des réponses aux problématiques.

Quincaillerie

  • Je suis arrivé en 2010 à Guéret (venant de Limoges, pour le travail). Je suis devenu personne-ressource pour 54 communes, dans la Creuse (qui compte 117 000 habitants). Le gros de mon travail était de faire de la médiation numérique (installation de hotspot wifi, création de site, etc.). Je suis vite devenu webmaster de Radio Pays de Guéret. En 2012, après 5 ans de radio, nous faisons un “événement hors les murs”. Cela a fait démonstration d’un potentiel de re-dynamisation du centre-ville.
  • Pour aller plus loin, nous sommes allés au devant d’élus (sénateur, ville, agglo, etc.). Plus tard, nous faisons la rencontre de Yoann et Antoine (à l’occasion de la biennale de design de Saint-Etienne), Lucile et Marie-Laure (de la Coop Tiers-Lieux). Pour Baptiste, le coworking n’est pas synonyme de tiers lieux (cf. Le travail nomade et le coworking).

Rendre l’art accessible à toutes et tous, c’est particulièrement important pour moi. Mon ambition de départ, c’était de faire un espace d’inclusion culturelle non exclusive.

  • La Quincaillerie (300 m2) s’est ouverte le 6 mars 2015, comme service public de l’agglomération (“On a créé un service public en 3 semaines” !). Nous avons ensuite expérimenté pendant 4 ans et demi. Nous avons porté une formation de la Grande Ecole du Numérique, participé activement à la conception de l’AAP Tiers-Lieux solidaires de la Fondation Orange. Et nous avons pas mal communiqué dans la presse locale.
  • Trois générations de quincailleur·ses nous précèdent (“j’ai vu une dame pleurer quand ce lieu a ré-ouvert”). La Creuse, c’est un terroir de résistances. Le préfet de la Creuse a aidé (en débloquant 600k€ sur un RDV) pour acquérir et investir le lieu actuel (d’une surface de 1000 m^2^) qui accueille la “Nouvelle Quincaillerie”. En moins de 5 ans, la Quincaillerie est devenue le pôle ressource (de proximité) de l’ESS.
  • Dans le cadre de PATL, notre sujets c’est comment transformer un service public porté par une collectivité en service public co-opéré (à priori en SCIC). Depuis octobre 2021, nous sommes sur une phase d’acculturation des élus. Sur le territoire creusois il n’y a pas d’industrie(s) (nous avons échappé à un projet d’installation d’un entrepôt d’Amazon).
  • Dans le cadre de PATL, nous allons concevoir, animer et documenter des journées de sensibilisation des publics (futurs sociétaires) à l’ESS, en s’appuyant sur des dispositifs ad hoc. “On ne monte pas les projets pour les gens”, on est dans une démarche de coopération en actes.
  • Une centaine de personnes sont investies dans la dynamique de la Quincaillerie. Nous appréhendons la Quincaillerie comme bien commun.
  • TELA vit depuis 2018. Le réseau s’est activé conjointement avec les lieux.
  • L’agglomération va conventionnner avec la CRESS Nouvelle Aquitaine.

Nous arrivons à fonctionner à la frontière des pratiques établies… car nous sommes en très bonne relation avec les élus de l’agglomération. Cela étant, cela mérite de la vigilance.

E.CO.CIT

  • Ça fait plus d’un an que j’ai été recruté par Parts’EnR, une SEM qui porte le projet de transition énergétique de la commune (l’ambition de départ étant de relocaliser la production énergétique). Mon travail, c’est de développer des conversations autour des énergies avec les habitants. Chemin faisant, nous sommes rentrés en discussion avec Elodie (directrice de l’école de Prats) pour déclencher ces conversations.

Licence CC-BY-SA 4.0

Licence CC-BY-SA 4.0

Fanzine imprimé en 200 exemplaires par “Chez Riso on the Moon” n°1

  • Pour rentrer en action avec les enfants (de 3 à 12 ans), nous avons a décidé de faire la fête de l’école (de fin d’année) sur le thème des énergies (qui aura lieu le 01/07). Le déclencheur, cela a la découverte (par Audrey) du manège (low-tech) dans l’ouvrage Rétro-Futur de l’auteur et prospectivite Cédric Carles. Le jour de la fête, nous aurons une quarantaine de stands. Il y aura notamment 7 vélos branchés sur des artefacts. La démarche (pour l’école) s’inscrit dans la démarche d’être labélisé éco-ecole. L’ambition de la Fête des énergies, c’est de pouvoir survoler tout type d’énergie(s).
  • On a senti un souffle nouveau de la Mairie depuis 3-4 mois qui a l’air d’avoir envie de prendre part dans le projet (chose qui est nouvelle parce que la démarche initiale était plus à freiner les démarches initiées spontanément par les citoyens). Depuis 1 an, le village revit. Cela a créé des liens, c’est vraiment perceptible - tout le monde se parle !

Ce projet a accentué des tensions dans l’équipe enseignante.

PING

  • L’association travaille sur les enjeux de médiation numérique depuis plus de 15 ans. Nous animons deux lieux de médiation : un premier dans un quartier prioritaire de la ville, et l’autre dans un grand hangar.
  • Nous avons l’opportunité d’investir un lieu rassembleur et assemblier de 500 m2 sur l’Ile de Nantes. C’est un projet de déménagement latent depuis 2014. On a l’envie que notre lieu soit habité par d’autres. On a envie de partir sur l’idée d’un laboratoire citoyen.
  • Cela devrait être un lieu de passage(s), c’est pas un quartier très vivant. On est un peu le poil à gratter avec les questions suivantes : comment on investit les citoyen-nes ? Comment on fait que les gens se sentent bien ? La perspective est de devenir un atelier de quartier.

La MYNE

  • La MYNE a commencé comme laboratoire citoyen. Très vite, cela s’est ouvert à de multiples horizons, champs, etc. Il y a une communauté de pratiques (documentation, accueil, etc.). Un besoin a émergé sur la bientraitance (notamment du cycle réflexif des MYNEmix). La régie de santé commun(autair)e a émergé peu à peu de ces cogitations.

Épidémyne : sur le temps du confinement (printemps 2020), action d’auto-production et de distribution de gel hydro-alcoolique pour des ONG et associations de la région lyonnaise, à partir de la recette fournie par l’OMS, issue de l’invention du Didier Pittet et de son équipe des Hôpitaux Universitaires de Genève.

  • Sur l’année 2021, avec le Casemate, 8fablab, et le bab01, une étude a été réalisée sur l’auto-fabrication de matériel de protection pour les soignants. En prolongement, une dynamique de mutualisation est en cours d’activation autour de l’Appel à Projets Tiers-Lieux d’Expérimentation dans le champ de la santé (dans le cadre du PIA4).
  • Atout de la MYNE : loyer ultra réduit (200€/mois), le bail est précaire.
  • Nicolas : ce travail autour de la santé s’inscrit dans le cycle MYNEmix. > Yoann : cela fait lien avec mon expérience sensible de la Biennale du Design qui m’a occupé pendant 2 ans. Cela a été une expérience épuisante. Nous devons prendre soin de nous dans nos tiers-lieux.
  • Nicolas : au delà de l’intitulé ou de la marque PATL, nous avons la conviction qu’il est nécessaire de faire communauté d’entraide.

3.2. Assemblée

Introduction

  • Antoine (Burret) a été la personne qui a déclenché (en 2020) la discussion avec la FDF (après 6 ans de compagnonnage) autour de l’idée de programme soutenant les activités (politiques, démocratiques) en tiers-lieux. Le programme s’intitulait à l’origine Repolitiser l’Action Publique. Chemin faisant, cela a été rebaptisé Pouvoir d’Agir en Tiers-Lieux.
  • C’est un partenariat de gréé à gréé. La durée du programme est de 3 ans. Plusieurs jalons sont prévus, chaque jalon conditionnant un versement.
  • La philosophie : sont garantis (avec certitude) 10k€/partenaire (dont la MYNE) + 20 à 30k€ de coordination/an (l’argent étant récolté par la MYNE puis redistribué, au titre des partenariats). Sur l’année 2021, les sous dévolus à la coordination ont permis de financer le travail d’Antoine Burret, Benjamin Chow-Petit et Nicolas Loubet (Oxalis-Oxamyne) + le travail sur le site web (par Timothée Goguely, Oxalis-Oxamyne).

Discussion

  • Ophélie : est-il possible d’avoir un état de la situation des co-financements (prévus) ? Il y a un travail à faire sur la valorisation du bénévolat (dont la MYNE est habituée, sauf erreur) Il y a un travail d’actualisation à faire sur le panel de co-financeurs et les finalités.
  • Baptiste : PATL, cela rejoint des opportunités de financement EU
  • Ophélie : le co-budget, qui peut le mobiliser ? Est-ce que c’est pour faire valoir des initiatives depuis nos tiers-lieux ? J’ai besoin d’actualiser la vision du budget (dans l’idée de faire du co-budget).
  • Nicolas : je plussoie, il y a clairement besoin d’instaurer un lieu de discussions multi-latéral. Il me semble que c’est précisément l’enjeu d’ici début 2023 de formaliser une vision et une stratégie de co-financemet (en partant de nos besoins et des intérêts à défendre).

Horizon : rédiger une convention de réciprocité multi-latérale (avec les 6 tiers-lieux). Cela permet de préfigurer (et plus) une instance collective de pilotage et d’orientation.

  • Nicolas : à mon sens, notre préoccupation, c’est de bien articuler (et adapter chemin faisant) nos ambitions à nos moyens, et vice versa. A la manière de ce qui s’est fait en 2020 avec la Fondation de France, nous avons le pouvoir d’adresser d’autres financeurs (philantropes).
  • Ophélie : là, les discussions gravitent autour de la FDF. J’entends qu’il faut qu’on se fixe une ambition ET un tempo, à articuler avec des moyens. Est-ce que nous pouvons nous raccorder à nos projets, dans l’idée d’enrichir/nourrir les autres ? Je le raccroche à l’idée de mettre en commun nos compétences et de s’adosser à nos expertises réciproques.
  • Nicolas : c’est qui est fondamental 1/ bien entendre vos ressentis de PATL (ce n’est pas nécessairement évident) 2/ sur le plan de l’architecture de notre coopération, il me semble que l’enjeu de l’année, c’est de passer d’une logique bi-latérale à une logique multi-latérale. Là, nous sommes dans une configuration où la MYNE est centralisatrice 3/ être présents collectivement, sur des temps charnière (e.g. tiers-lieux éphémère dans les murs de la Fondation de France, à priori en septembre).

1/ C’est quoi piloter PATL ? 2/ L’argent, c’est pour qui et pour quoi?

  • Baptiste : je suis preneur d’un état des lieux des besoins financiers de chaque TL. La Quincaillerie n’a pas besoin d’aller au-delà des 10k€.

Nicolas : l’année 2 n’a pas besoin d’être opérée comme l’année 1.

  • Charlotte : ça m’irait que la coordination soit conservée par la MYNE. (+1 pour Yoann) > Nicolas : c’est léger. Pas de problème pour assurer la continuité (que je raccorche à mon investissement pour l’association de préfuguration d'une Coopérative des Milieux), en coopération avec les personnes qui sont déjà aujourd’hui investies dans cet effort.

Partis pris : être en suivi doux, respecteux, sur nos activités

  • Yoann : ce qui est remarquable, c’est qu’en peu de temps, avec ce cadre & dispositif, j’ai eu l’opportunité d’aller chez les uns et chez les autres. C’est un dispositif qui permet de bénéficier de savoirs et d’énergies.
  • Ophélie : nous sentons-nous en capacité de faire plaidoyer (au sens politique) ? La condition sine qua none, c’est d’avoir faire preuve pour moi (je ne me sens pas de le faire avec une idée…). Sur le sujet du pilotage, il faut rentrer en discussion sur notre style, sur le temps que cela exige.
  • Nicolas : je plussoie ! Ce qui mérite toute notre attention, c’est de se doter du juste rythme et d’être fin. À mon sens, nous devons concentrer notre attention (au delà des activités de tous les jours) sur des objets juridiques précis et conscients (convention, statuts, chartes, réglements, etc.).
  • Nicolas : aujourd’hui, la MYNE est hébergeur, c’est handicapant (et donc temporaire). Ce que je perçois comme enjeu, c’est de se doter de moments collectifs pour montrer ce qu’on fait. Nous générons beaucoup de valeur démocratique dans nos territoires. Nous avons déjà à soigner les formes (et récits) pour le donner à voir (la FDF étant un 1er public).
  • Ophélie : il me semble que la question d’une structure juridique va se poser (une association de préfiguration d’une SCIC ?). Cela étant dit, partageons-nous la volonté d’opérer n budget commun ? Cela pourait appuyer nos actions, au bénéfice du collectif PATL. Avec le seul budget de la FDF, nous pouvons formaliser des règles de co-budget.

Sur les 10k€, la subsidiarité s’applique : chacun est libre.

  • Yoann : c’est vraiment remarquable la façon dont vous avez fait avancer la pratique des budgets contributifs en peu de temps !
  • Ophélie : les budgets contributifs sont des lignes de crêtes. Nous devons nous donner les moyens de rémunérer nos contributions.
  • Armelle : possible de savoir comment vous procédez pour opérez le budget contributif ? > Ophélie : je peux vous raconter l’expérience du réseau tiers-lieux Normandie.Le WIP est structure “hébergeuse”. La participation aux réunion est indemnisée.
  • Yoann : je vous invite à tester OCECO (pour le suivi de l’effort contributif).

Questions fil rouge : 1/ C’est quoi le collectif PATL aujourd’hui ? 2/ Comment oeuvrer ensemble ? 3/ Quelle est notre philosophie de co-budget ? 4/ Quel est le budget de PATL en année 2 ?

3.3. Émission

Nicolas Loubet, CC-BY-SA

4. Ressources

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